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03 09 2009 - PROTOCOLES TURQUIE/ARMENIE : LES PREALABLES TURCS VIOLENT LES PRINCIPES DU DROIT INTERNATIONAL - French & English
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Ce lundi 31 août, l’Arménie et la Turquie, sous l’égide de la diplomatie helvétique, ont annoncé être parvenues à un accord sur l’établissement de consultations politiques internes en vue d’une signature et d’une ratification rapides de deux protocoles visant à normaliser leurs relations.
Selon le communiqué conjoint, les deux parties entendent mener en six semaines les consultations sur le « protocole sur l’établissement de relations diplomatiques » et sur le « protocole sur le développement de relations bilatérales », à la suite de quoi elles projettent de parvenir « rapidement » à une ratification « conforme à leurs procédures légales et constitutionnelles ». Ces documents ont été rendus publics.
Un examen détaillé de ces protocoles (version anglaise disponible ci-joint) révèle clairement que les dispositions de ces documents – historiquement sans précédent entre les deux Etats voisins – vont bien au-delà d’une simple « normalisation » des questions d’ouverture de frontière discutées entre l’Arménie et la Turquie depuis des années. Ces protocoles embrassent d’une manière fondamentale l’ensemble des questions non résolues entre la Turquie et le peuple arménien disséminé à travers le monde, y compris celles des droits légitimes des communautés arméniennes d’Europe. A travers ces protocoles, et en mobilisant de considérables sources de pression internationale, la Turquie impose en fait ses préalables à l’Arménie qui les avaient catégoriquement rejetés jusqu’à présent.
La Fédération Euro-Arménienne considère ces protocoles comme un dangereux recul de la politique de l’Arménie qui visait jusque là à la normalisation souhaitable des relations avec la Turquie, en excluant tout préalable à leur établissement. Elle considère que les préalables du gouvernement turc violent les principes fondamentaux du Droit international puisqu’ils supposent l’acceptation par l’Arménie des termes et des conditions de vieux traités sans légitimité, préexistant de loin à l’établissement de l’Arménie indépendante.
Ces préalables impliquent l’abandon par l’Arménie de ses efforts visant à la reconnaissance internationale du Génocide des Arméniens. Ils induisent aussi à la capitulation complète de l’Arménie aux conditions de l’Azerbaïdjan dans les négociations liées au conflit du Karabagh, comme l’a réitéré Ahmed Davutoglu, le Ministre turc des Affaires Etrangères le 1er septembre, c’est-à -dire le jour même de l’annonce publique des protocoles. De plus, le communiqué trilatéral manque de reconnaître que le peuple du Karabagh et les communautés de la Diaspora arménienne – et notamment les Arméniens d’Europe – sont des protagonistes légitimes de toute « consultation politique » sur ces questions.
« On ne doit pas permettre à la Turquie de fuir ses responsabilités historiques nationales, en instrumentalisant ces négociations bilatérales avec l’Arménie, son voisin économiquement vulnérable. La Communauté internationale doit rejeter cette nouvelle pratique de la Turquie visant à imposer sa politique de négation du Génocide des Arméniens à travers de tels accords biaisés. Et le gouvernement suisse serait bien avisé d’être plus vigilant dans son appréciation des implications morales de son initiative de médiation au regard des performances douteuses de la Turquie sur toutes ces questions » a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
« Durant des décennies, les communautés arméniennes d’Europe ont combattu toutes les formes de négationnisme, milité en faveur de l’autodétermination du peuple du Haut Karabagh, défendu le patrimoine du peuple arménien dans tous ses aspects. Elles ont bénéficié du soutien universel de la société européenne à leur Juste Cause. Aujourd’hui, nous réaffirmons notre volonté de poursuivre cet engagement à défendre les droits légitimes de notre peuple » a conclu Hilda Tchoboian.
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ARMENIAN /TURKISH PROTOCOLS: TURKEY’S PRECONDITIONS VIOLATE THE PRINCIPLES OF INTERNATIONAL LAW
On Monday, 31st August, Armenia and Turkey, under the aegis of the Swiss diplomacy, announced that they agreed to start internal political consultations in order to sign and swiftly ratify two protocols aiming at normalising their relations.
According to the joint press release, the two parties claim that they will complete the consultations on the “protocol on the establishment of diplomatic relations†and on the “protocol on the development of bilateral relations†in six weeks, further to which they pretend to quickly reach a ratification “in line with their constitutional and legal proceduresâ€. These documents were made public
A close examination of the protocols (attached herein) clearly reveals that the purview of these documents – historically unprecedented between the two neighbouring states – goes far beyond the mere “normalisation†and border-opening issues being discussed between Armenia and Turkey over many years. These protocols embrace, in a fundamental way, the full scope of unresolved issues between Turkey and the Armenian people worldwide, including those involving the legitimate rights of the European Armenian communities. Through the protocols, and mobilizing immense resources of international pressure, Turkey has indeed imposed its preconditions, which Armenia had categorically rejected so far.
The European Armenian Federation considers these protocols a dangerous retreat from Armenia’s time-honoured policy of welcoming normalisation of relations with Turkey, but without any pre-conditions. The Turkish government’s pre-conditions violate the core principles of international law as they involve acceptance by Armenia of the terms and conditions of old and illegitimate treaties long pre-dating the existence of independent Armenia.
They involve the abandonment by Armenia of all efforts toward the international recognition of the Armenian Genocide. They also involve complete capitulation by Armenia to Azerbaijan’s terms in the Karabagh negotiations, as re-iterated by Minister Davutoglu on the very day, i.e. September 1st, of the announcement of the protocols. Furthermore, the tri-lateral announcement fails to recognize the fact that the people of Nagorno Karabagh and the communities of the Armenian Diaspora – therefore the European Armenians – are legitimate parties to any “political consultations†involving these issues.
“Turkey should not be permitted to abuse these bilateral negotiations “packaging away†its historic national liabilities in border-opening agreements with Armenia, its economically vulnerable neighbour. The international community must reject Turkey’s most recent practice of imposing its policy of denial of the Armenian genocide through such biased bilateral deals. And the Swiss government should be more vigilant in its assessment of the moral implications of its mediation initiative given Turkey’s questionable record in all these issues,†stated Hilda Tchoboian the chairperson of the European Armenian Federation.
« For decades, the European Armenian communities fought all forms of genocide denial, advocated for the right to self-determination of the people of Nagorno Karabagh, and defended the heritage of the Armenian people in all of its aspects, having by their side the unwavering support of the European society to their Just Cause. Today, we reaffirm our commitment to defend the legitimate rights of our People with the same determination,†concluded Hilda Tchoboian.
EUROPEAN ARMENIAN FEDERATION
For Justice & Democracy
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel/ Fax: +32 2 732 70 27/26
Website :Eafjd
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PRESS RELEASE
For immediate release
Wednesday 2 September 2009
Contact : Varténie ECHO
Tel. / Fax. : +32 (0) 2 732 70 27
Vahè
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