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07 09 2009 - CAUCASE - DERNIÈRE MINUTE - URGENT
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http://www.armenews.com/article.php3?id_article=54349
lundi7 septembre 2009, par Jean Eckian/armenews
Selon une source officielle turque, l’Europe et la Turquie travaillent actuellement sur la mise en oeuvre d’un projet dit du siècle par l’ouverture de la "Route du Monde" qui relierait l’Azerbaïdjan à l’Arménie en passant par le Nakhitchevan, la Turquie et enfin l’Europe ; suivant ainsi le sens des décisions prises par le Groupe de Minsk de l’OSCE au mois d’ Août
Les sources diplomatiques indiquent que des études techniques débuteront mi-septembre sur le corridor de Latchine, notamment eu égard à sa largeur. Moscou devrait préparer un rapport sur la question.
Par ailleurs, "Yenisafak" indique que "le rapport préparé par la mission de suivi sera crucial dans le règlement entre l’Azerbaïdjan et l’Arménie dans le problème du Haut- Karabagh.
Dans le cadre du règlement de la question, les forces armées arméniennes se retireraient de 7 régions et seraient repoussées de Latchine.
Jean Eckian
Le 5 octobre 2005, Alain Délétroz, vice-président de l’International Crisis Group à Bruxelles, écrivait :
Les points d’achoppement sont nombreux. Les Azéris ne peuvent concéder plus qu’un statut de large autonomie pour le Karabakh, tandis que les Arméniens exigent l’indépendance ou un rattachement à l’Arménie. Les Arméniens envisageraient éventuellement de rendre les cinq districts qu’ils occupent au sud du Karabakh, le long de la frontière iranienne, mais refusent d’envisager le retour des districts de Latchin et de Kelbajar sous contrôle azerbaïdjanais. Le corridor de Latchin, qui permet le passage direct entre le Karabakh et l’Arménie, est considéré par les autorités de Stépanakert comme « une route de la vie » non négociable. Quant au contrôle de Kelbajar, et particulièrement du col d’Omar qui en donne accès, il représente un avantage stratégique central pour la défense éventuelle du Haut-Karabakh.
La solution pourrait résider dans la signature d’un accord qui réglerait les choses par étapes, en repoussant la question du statut définitif du Haut-Karabakh au terme du processus. Les Arméniens retireraient progressivement leurs troupes des districts occupés, qui passeraient sous contrôle international. Les déplacés internes pourraient ainsi rentrer chez eux. L’accord prévoirait que, dès que le retour des déplacés azéris sera effectué, tous les habitants du Karabakh, Arméniens et Azéris qui y résidaient jusqu’en1991, puissent se prononcer par vote sur le statut final de la région. Toutes les parties s’engageraient, sous garanties internationales, à respecter le résultat de cette consultation, dût-il aboutir à l’indépendance du territoire.
Les préoccupations stratégiques arméniennes devraient être prises au sérieux par l’interdiction qui serait faite à l’armée azerbaïdjanaise de se redéployer dans les districts aujourd’hui occupés, et par la possibilité pour les Arméniens de conserver des postes avancés d’observation dans des endroits aussi stratégiques que le col d’Omar. Le corridor de Latchine deviendrait un lieu de passage complètement démilitarisé, qui relierait Bakou à Agdam, Stépanakert, au sud de l’Arménie, au Nakhichevan et à la Turquie.
Ce modèle permettrait de rétablir les possibilités de communication entre Azéris et Arméniens avant qu’une décision ne soit prise sur le statut final du Karabakh. Mais afin de lui donner une petite chance de succès, il est urgent que les gouvernements des deux parties fassent cesser immédiatement les campagnes de haine entretenues par leurs médias. L’Azerbaïdjan pourrait investir plus judicieusement sa manne pétrolière dans son propre développement plutôt que dans l’armement, et l’Arménie devrait comprendre qu’il n’est pas sain, au début du XXIe siècle, de se profiler sur la scène internationale comme une puissance occupante. Rétablir les contacts entre les hommes est le seul moyen de commencer à construire la paix.
Alain Délétroz, vice-président de l’International Crisis Group à Bruxelles. De retour de mission au Haut-Karabakh
J.E.
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