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06 07 10 - PARLEMENT EUROPEEN : LA CANDIDATURE TURQUE A L’EXAMEN
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-- Les représentants des groupes politiques demandent que la reconnaissance du génocide soit inscrite dans la feuille de route des négociations --
Bruxelles, Belgique – La Commission des Affaires Etrangères du Parlement européen votera ce mercredi 12 juillet un projet de résolution sur « les progrès
de la Turquie vers l’adhésion ». Elle devra auparavant se prononcer sur les quelques 343 amendements déposés sur la base du rapport préparé par M. Camiel Eurlings (PPE, Pays-Bas).
Si les questions arméniennes sont abordées de manière très minimaliste par la version provisoire du rapport, ce n’est en revanche pas le cas des amendements.
De nombreux parlementaires issus des principaux groupes politiques (PPE, PSE, ALDE, GUE) ont unanimement demander à la Turquie de « lever sans condition le blocus de l’Arménie » et de reconnaître le génocide arménien en tant que « condition préalable à l’adhésion ».
Mais – surtout – plusieurs amendements demandent à la Commission et au Conseil de prendre des initiatives pour intégrer concrètement cette exigence politique dans le cadre du Partenariat Révisé pour l’Adhésion, la feuille de route du processus de négociations.
« Nous saluons l’initiative de ces parlementaires européens dont les amendements vont permettre d’inscrire ces questions importantes au cœur du processus actuel de négociations. Nous invitons leur collègues de la Commission des Affaires Etrangères à les suivre dans cette voie en votant ces amendements » a déclaré Hilda Tchoboian, la présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
D’une manière générale, le rapport Eurlings aborde les nombreux manquements de la Turquie, que soit ce sur Chypre, la question kurde, le droits des minorités ou la liberté d’expression en insistant sur l’absence totale de progrès en 2006.
Il souligne également sur le fait que le processus de négociations ne conduira pas automatiquement à l’adhésion, en particulier si la Turquie ne ratifie pas le protocole d’Ankara étendant l’Union douanière à tous les Etats-membres y compris Chypre. Enfin, il tance le Conseil qui – selon lui – décrédibilise le processus de négociation en ayant refusé la proposition de la présidence autrichienne d’aborder les critères politiques tout au long de ce processus.
« Il y a 20 ans, le Parlement européen a voté une résolution sur ‘une solution politique à la question arménienne’ qui considéraient déjà l’ensemble de ces problèmes comme des ‘obstacles incontournables’ à l’adhésion de la Turquie. 20 ans après, aucun de ces problèmes n’est résolu et la poursuite de négociations dans ces conditions apparaît comme une anomalie politique qui doit cesser. » a commenté Hilda Tchoboian.
« Nous voulons que les instances exécutives de l’Union regagnent en crédibilité : pour cela, elles doivent écouter leurs opinions publiques en arborant des exigences fermes et non négociables face à la Turquie, et notamment la reconnaissance du génocide des Arméniens. Sans quoi, chaque avancée de l’Etat négationniste signifiera un recul de l’Europe, jusqu’à son effacement total. » a conclu la présidente de la Fédération Euro-Arménienne.
FEDERATION EURO-ARMENIENNE
pour la Justice et la Démocratie
Avenue de la Renaissance 10
B-1000 Bruxelles
Tel: +32 2 732 70 26
Tel/Fax: +32 2 732 70 27
Email : contact@eafjd.org
COMMUNIQUE DE PRESSE
pour diffusion immédiate
9 juillet 2006
Contact: Varténie Echo
Tel: +32 2 732 70 27
V.V
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