06 11 02 - closing of Medzamor as a condition for deepening of relation with the EU

La fermeture de la centrale nucléaire est une condition pour l’approfondissement des liens avec l’UE

jeudi 2 novembre 2006, Manuelle Tilly/armenews

La fermeture de la centrale nucléaire Metsamor est une condition préalable à l’approfondissement des liens entre l’Arménie et l’Union européenne à travers le programme de la politique de voisinage de l’UE, a indiqué mardi le ministre du Développement commercial et économique Karen Chshmaritian.

Chshmaritian a affirmé que ce point fait parti du plan définissant les actions de l’Arménie en vue de ce rapprochement qui a été signé à Bruxelles par des fonctionnaires arméniens et européens le 13 novembre dernier.

Le document appelle à des réformes politiques et économiques qui permettrait à Erevan d’avoir une association privilégiée avec les 25.

Le ministre des Affaires étrangères de la Finlande Erkki Tuomioja, qui tient actuellement la présidence de l’UE, et son homologue arménien Vartan Oskanian ont indiqué le 2 octobre que la mise en œuvre effective de ce plan d’actions aurait des implications d’une grande portée.

Dans une déclaration commune publiée après les pourparlers qui se sont déroulés à Erevan, ils ont affirmé que les liens entre l’Arménie et l’UE iraient « au-delà de la coopération » et impliqueraient « une mesure significative d’intégration économique. »

La fermeture de l’unique réacteur du pays a toujours fait parti des discussions. Pour l’UE, Metsamor est risqué du fait de sa conception soviétique et de son emplacement sur une zone sismique.

Les autorités arméniennes ont insisté sur le fait que la centrale, qui répond à 40% des besoins en électricité de l’Arménie, est suffisamment sûre pour rester opérationnelle jusqu’en 2016. Le gouvernement européen semble avoir donné son accord pour cette date.

Plus tôt cette année, le gouvernement arménien a annoncé son intention de remplacer Metsamor par un autre réacteur nucléaire, plus moderne, dans la prochaine décennie. Il avait également évoquer son intention de chercher des investisseurs étrangers intéressés par le financement de sa construction évaluée à un minimum d’un milliard de dollars. La réaction américaine à ce projet extrêmement ambitieux était tiède, un membre du département américain suggérant en mai qu’ « il devait y avoir de meilleures alternatives ».

Selon Chshmaritian, aucun pays de l’UE n’a exprimé jusqu’à présent sa volonté d’aider à la mise en œuvre du projet.

V.V